April 23, 2020 / By mobanmarket
Le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français, la majorité estimant avoir une probabilité “importante“ d’en souffrir un jour, selon un sondage Ipsos dévoilé par la Fondation ARC à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer (4 février).
Loin devant les maladies cardiovasculaires et le sida, c'est le cancer qui effraie le plus les Français.
Le
cancer est redouté par 91 % des Français, ce qui le place comme LA maladie la plus à “craindre“ et “qui fait le plus peur“, devant la maladie d’
Alzheimer (72 %), les
maladies cardiovasculaires (49 %) et le
sida (27 %). Ils la redoutent d’autant plus qu’ils sont près des trois-quarts (72 %) à penser qu’ils en seront un jour atteints, une idée qui les effraie rien que de l’évoquer (67 %).Une crainte renforcée par le pessimisme des Français quant à la possibilité de guérir d’un cancer, une grande majorité des personnes interrogées (64 %) affirmant qu’on “ne guérira jamais tous les cancers“. A ce sentiment s’ajoute une méconnaissance des progrès déjà réalisés, puisque plus de la moitié (55 %) pense qu’on ne guérit qu’un cancer sur trois alors que dans la réalité on guérit aujourd’hui “plus d’un cancer sur deux“. Un défaut d’information serait à l’origine de cette méconnaissance, ce que confirment les résultats d’une autre enquête dévoilés le 28 janvier par la société Accuray Incorporated**. Or, “les mythes, les idées fausses, le manque d’informations et la compréhension limitée de la maladie sont autant de facteurs qui compromettent l’efficacité de la lutte contre le cancer dans le monde“, affirme Cary Adams, PDG de l’Union Internationale Contre le Cancer.En revanche, le message concernant le
dépistage des cancers pour lesquels des examens existent semble être passé, entre 60 et 85 % des Français déclarant en connaître les modalités.Les Français fiers du niveau de la recherche contre le cancer en FranceTrès fiers de la qualité de la
recherche contre les cancers dans l’Hexagone, les Français fondent beaucoup d’espoir sur ce domaine qui mériterait, selon eux, plus de moyens (70 %) pour être plus efficace. Et le contexte économique difficile que traverse la France ne change rien, ils sont unanimes (98 %) pour dire que l’investissement dans ce domaine doit rester prioritaire si l’on veut un jour espérer guérir des cancers.Mais paradoxalement, les Français se montrent partagés sur la rapidité des progrès dans la recherche contre cette maladie.Seuls 5 à 8 % des patients inclus dans des essais thérapeutiquesSeul bémol, et de taille, révélé par cette enquête, les inégalités d’accès aux nouveaux traitements : près d’un Français sur deux (46 %) considère que les citoyens ne sont pas égaux à ce niveau-là et que beaucoup de malades ne peuvent bénéficier des dernières innovations thérapeutiques. Une critique que reprend à son compte la Fondation ARC qui évalue à 5 à 8 % la proportion de patients inclus dans des essais cliniques et pouvant ainsi bénéficier de nouvelles molécules ou de nouveaux protocoles de soins.Elle formule à cet égard 8 propositions susceptibles d’accélérer l’accès des Français aux innovations thérapeutiques, parmi lesquelles une meilleure information des patients mais aussi des professionnels de santé sur ce sujet, une adaptation de la législation pour faciliter la recherche clinique, un soutien plus fort à la recherche académique, l’investissement dans de nouveaux équipements et la création de nouveaux métiers. Et surtout, ce sont au moins 30 millions € dont la France a besoin pour avancer, selon la Fondation ARC qui lance un appel aux dons sur son nouveau site
innovationcancer.org, entièrement dédié à l’innovation.Chaque année environ 355 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France et cette maladie tue près 150 000 personnes (selon l’Institut national du cancer), soit plus que les maladies cardiovasculaires (près de 140 000, chiffres Inserm).Amélie PelletierSource : Conférence de presse de la Fondation ARC, 2 février 2015.*Ce sondage a été réalisé du 9 au 19 janvier par internet sur 1 004 personnes de 16 ans et plus (méthode des quotas) à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer qui se déroulera le 4 février.**L’enquête Accuray/Ifop a été réalisée les 30 décembre 2014 et le 1er janvier 2015 auprès de 1 008 Français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population.Click Here: cheap all stars rugby jersey
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