April 10, 2020 / By mobanmarket
Chaque année, environ 500 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde. Une nouvelle étude du Krembil Brain Institute (Toronto) suggère que cette boisson peut nous protéger contre la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
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Ce n’est pas la caféine qui est impliquée”La consommation de café semble avoir un lien avec une diminution du risque de développer la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson“, déclare le Dr Donald Weaver, co-directeur du Krembil Brain Institute. “Mais nous voulions savoir pourquoi : quels composés sont impliqués et en quoi ils peuvent influer sur le déclin cognitif lié à l’âge“. Pour cela, l’équipe américaine a choisi d’examiner trois types de café en fonction de la torréfaction : légère, très poussée et très poussée décaféinée. “Les café avec une torréfaction très poussée contenant de la caféine et décaféinés avaient tous deux une puissance identique dans nos premiers tests expérimentaux. Nous avons donc constaté très tôt que son effet protecteur ne pouvait être dû à la caféine” explique le Dr Mancini.La torréfaction serait à l’origine des composés protecteursL’équipe a identifié un groupe de composés appelés phénylindanes, qui résultent du processus de torréfaction des grains de café. Les phénylindanes sont les seuls composés étudiés dans l’étude qui inhibent à la fois deux protéines impliquées dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, la protéine bêta amyloïde et la protéine tau. Puisque c’est la torréfaction qui favorise des quantités plus élevées de phénylindanes, le café le plus torréfié semble être le plus protecteur.Pour le Dr Mancini, “La prochaine étape consisterait à déterminer dans quelle mesure ces composés sont bénéfiques et s’ils ont la capacité de pénétrer dans le sang ou de franchir la barrière hémato-encéphalique“.Une piste de prévention mais pas un traitementPour le Dr Weaver, co-auteur de l’étude, le fait qu’il s’agisse d’un composé naturel est un atout : “Si vous avez un composé complexe, il est plus facile de le faire pousser dans une culture, de la récolter, de la broyer et de l’extraire plutôt que d’essayer de le synthétiser“. Mais, il admet dans le même temps qu’il reste encore beaucoup à faire avant que ces recherches ne se traduisent par des options thérapeutiques potentielles. Rien ne permet de dire aujourd’hui que l’effet protecteur du café est uniquement dû à ces composés. “Cette étude s’appuie sur les preuves épidémiologiques et essaie de les affiner et de démontrer qu’il existe effectivement des composés dans le café qui sont bénéfiques pour prévenir le déclin cognitif. C’est intéressant, mais est-ce que nous suggérons que le café est un remède contre ces maladies ? Absolument pas !“.Click Here: new zealand rugby team jerseys
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