La revue Prescrire distingue un médicament pour une maladie du foie

La revue Prescrire distingue un médicament pour une maladie du foie

La revue médicale indépendante Prescrire a distingué jeudi l’Orphacol, un médicament français destiné à traiter une maladie rare génétique du foie en lui décernant sa “Pilule d’or“, récompense qu’elle n’avait plus attribuée depuis 2007.Cette distinction annuelle récompense un médicament apportant de “réels progrès thérapeutiques“. La revue s’était abstenue de la décerner ces dernières années, faute de nouveau médicament réellement utile.

Prescrire a choisi de primer l'acide cholique (ou Orphacol) “qui apporte un progrès majeur dans une maladie le plus souvent mortelle dans l'enfance“.

Orphacol reçoit une Pilule d’OrPrescrire a choisi de primer l’acide cholique (ou Orphacol) “qui apporte un progrès majeur dans une maladie le plus souvent mortelle dans l’enfance“. “Il permet d’augmenter largement l’espérance de vie, à condition que le traitement soit commencé tôt“ précise Prescrire.Utilisé de longue date en France, l’

Orphacol avait toutefois connu de nombreuses vicissitudes avant de recevoir en 2013 son autorisation de mise sur le marché européen.Le rôle de l’acide cholique dans le traitement de certains déficits héréditaires en acides biliaires avait été découvert dès 1993 par l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP) qui avait cédé ses droits d’exploitation au petit laboratoire français CTRS en 2007.Ce dernier avait enregistré

l’acide cholique sous la marque Orphacol et obtenu une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) en France, mais avait dû batailler plusieurs années avec la Commission européenne qui refusait d’autoriser le médicament. Il avait fini par obtenir gain de cause auprès du Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg en 2013.Trois autres médicaments au Tableau d’honneur de PrescrireLa revue Prescrire a également mis à son “Tableau d’honneur“ trois médicaments apportant “un progrès net pour certains patients par rapport aux moyens thérapeutiques déjà disponibles“. Il s’agit :

  • du

    Glivec (imatinib) produit par Novartis Pharma pour traiter la leucémie aiguë lymphoblastique (un type de cancer du sang) chez les enfants,

  • du

    Malacef (artésunate intraveineux) prescrit dans les accès graves de paludisme

  • et du

    Sovaldi (sofosbuvir) du laboratoire américain Gilead, un médicament très couteux destiné à traiter l’hépatite C chronique.

Prescrire relève toutefois à propos du Solvaldi que “des incertitudes entourent son efficacité clinique à long terme et ses effets indésirables“ et estime que “son prix exorbitant, déconnecté des coûts de recherche et de fabrication met en danger l’assurance solidaire“. Pour en savoir sur ce débat, découvrez notre article “

Les nouveaux médicaments sont-ils trop chers ?“.Après plusieurs années de vaches maigres, la revue se félicite de la richesse son palmarès 2015. “Espérons pour les patients que cette année ne soit pas qu’une exception mais le début d’une tendance durable“.AFP/RelaxnewsSource : Pilule d’Or – COnférence de Prescrire – janvier 2015Photo : ©Brian Goodman/shutterstock.comClick Here: cheap sydney roosters jersey

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