Les autorités classent la méphrédone comme stupéfiant

Les autorités classent la méphrédone comme stupéfiant

Suite à un arrêté ministériel du 11 juin 2010, la méphédrone entre désormais dans la catégorie des stupéfiants. Cette décision fait suite aux “effets psychoactifs et du potentiel d’abus, de dépendance et de la toxicité de cette substance“ rapportés par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.

La méphédrone est une drogue de synthèse, dérivé d’une substance active des feuilles d’une plante hallucinogène d’Afrique, le Khat. Cette substance, dont les effets hallucinogènes inquiétaient professionnels de santé et autorités depuis plusieurs mois, pouvait jusqu’alors s’acheter en toute légalité en France. Ce n’est désormais plus le cas, suite à une décision ministérielle classant la méphédrone en tant que stupéfiant.L’identification de la méphédrone, ou “Bubble“, “Miaou Miaou“, “M Cat“, remonte à 2008 en Finlande. Depuis, elle est vendue sur Internet en tant qu’“engrais pour plantes“, “sels de bains“, ou même “produit utilisé pour la recherche“. Cette diffusion facilitée lui a permis de circuler rapidement dans toute l’Europe. De plus, présentée comme une alternative légale et moins chère à la cocaïne, aux amphétamines ou à l’ecstasy, elle suscite un intérêt grandissant auprès des usagers, pour ses effets stimulants et hallucinogènes. Ces hallucinations peuvent parfois être particulièrement violentes. En novembre dernier, le journal anglais “The Sun“ avait rapporté le cas d’un jeune homme, qui pris de graves hallucinations, s’était automutilé en arrachant son propre scrotum. (

lire l’article)D’autres effets indésirables lui sont également imputés. En effet, sa consommation peut être accompagnée de saignements de nez, de troubles de la circulation sanguine ou d’anxiété. En Suède, un cas de décès lié à la prise de cette drogue a été décrit. Son implication est aussi suspectée dans plusieurs décès en Grande-Bretagne … L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, qui a suggéré le classement de la méphédrone en tant que substance stupéfiante, rappelle également la violence de la phase de “descente“ suivant la prise de la drogue. Maux de tête, crises d’angoisse et de paranoïa, nausées, vomissements, irritation nasale, grincements de dents sont couramment rapportés.Ainsi, la France suit l’exemple des neuf autres pays européens ayant classé la méphédrone en tant que stupéfiant. Désormais, toute personne se faisant livrer à domicile cette drogue s’expose à un an de prison et 3 750 € d’amende. Frédéric TronelSource : “La méphédrone classée comme stupéfiant“ – Communiqué de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, 11 juin 2010,

accessible en ligneCrédit photo : Mark St George / Rex Fe/REX/SIPAClick Here: cd universidad catolica

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