May 08, 2020 / By mobanmarket
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Dans le traitement de l’obésité chez l’adulte, une cure thermale de trois semaines serait plus efficace qu’un traitement de médecine de ville. C’est ce que révèle la toute dernière étude Maâthermes de l’Association Française pour la Recherche Thermale Afreth.
Selon l’étude menée conjointement par les médecins nutritionnistes Thierry Hanh et Patrick Serog pour l’Afreth dans 5 stations thermales françaises, 45 % des patients ayant bénéficié d’une cure thermale de 3 semaines ont connu une perte de poids supérieure ou égale à 5 %, quand ils ne sont “que“ 25 % à perdre du poids en médecine de ville.Pour obtenir ces chiffres, les médecins nutritionnistes ont suivis pendant 14 mois (entre mars 2007 et juillet 2008) 257 patients obèses (IMC>30) ou en surpoids (IMC entre 27 et 30), avec un IMC moyen de 31,2. Le groupe composé de 51 hommes et 206 femmes, d’âge moyen 51 ans, a été divisé en deux :- Le groupe “cure“ de 120 patients- Le groupe “témoin“ de 137 patients
Le groupe cure a suivi une cure thermale, pendant 3 semaines, contre l’obésité (cure de boisson, bain bouillonnant, enveloppement de boue thermale, massage sous affusion d’eau minérale, exercices en piscine, des
conseils diététiques (avec remise du livret du PNNS4). Ils également pu profiter d’activités physiques qui n’étaient pas obligatoires ainsi que d’un régime diététique.Les patients du groupe témoin ont quant à eux été suivis par leur médecin généraliste qui leur a prodigué des conseils diététiques avec remise du livret du PNNS.Les patients ont été revus 14 mois après et les médecins ont mesuré leur éventuelle perte de poids : les patients en cure thermale ont perdu en moyenne deux fois plus de kilos -3,86 vs 1,56- que les patients du groupe témoin.
Cette perte de poids représente en moyenne 4,6 % du poids du corps, et est même supérieure à 5 % pour 45 % des sujets.
La cure thermale de trois semaines s’est donc révélée significativement plus efficace à 14 mois que le traitement usuel de médecine de ville pour une perte de poids (en kilo ou en IMC) significative des sujets obèses ou en surpoids.
Il est à noter cependant que cette étude porte cependant sur un nombre restreint de patients et n’est pas publiée pour le moment dans une revue scientifique. Ces résultats, s’ils sont confirmés, souligneraient l’intérêt de la prescription et de la prise en charge par la Sécurité Sociale (65 à 70 % des honoraires médicaux et soins thermaux) de telles cures en cas de surpoids ou d’obésité.
Juliette RobinSource : communiqué AFRETh, janvier 2011Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey
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