April 15, 2020 / By mobanmarket
L’Académie Nationale de Médecine alerte les soignants et le grand public sur les conséquences sur la santé des rayons X en radiologie. Selon le groupe de travail dédié, faute de protection adéquate, la moitié des complications surviennent dans les suites d’actes de radiologie interventionnelle ou de diagnostic, y compris dentaire.
Selon l'Académie Nationale de Médecine, la moitié des complications suite à l’exposition aux rayons X sont liés à des actes de radiologie courants y compris en radiologie dentaire.
Dans un communiqué, l’Académie de Nationale Médecine annonce la publication d’un rapport sur le bon usage des
rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. L’Académie souligne qu’une « radioprotection insuffisante est source de complications potentielles pour les patients et les praticiens ». En effet, la moitié des complications suite à l’exposition aux rayons X sont liés à des actes de radiologie courants y compris en radiologie dentaire.Minimiser les doses de rayons X et se protégerPour beaucoup de personnes, les complications survenant en radiologie sont liées à des actes de
radiothérapie, mais les actes courants de radiologie peuvent également avoir des conséquences sur la santé. Pour cette raison, l’Académie de Médecine tient à rappeler les indications des nouvelles technologies d’imagerie qui minimisent les doses délivrées de rayons X, en insistant sur celles n’utilisant pas de radiation ionisante comme l’
IRM, l’
échographie ou les techniques optiques (comme l’
endoscopie), avec leurs indications respectives et en respectant les recommandations de radioprotection pour le manipulateur et le patient.Les recommandations de bon usage des rayons XPour les raisons exposées ci-dessus, l’Académie Nationale de Médecine présente les recommandations suivantes :1. La pertinence du type d’imagerie choisie en diagnostic doit résulter d’une concertation préalable entre praticien prescripteur et médecin radiologue. Ce dernier pourra choisir la technique la moins irradiante, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune. De plus, dès le plus jeune âge, toute imagerie de la tête et du tronc impose le recours à des techniques non irradiantes comme l’échographie ou l’IRM.2. Outre l’échographie, la diffusion plus large des équipements d’imagerie non ou peu irradiants est hautement souhaitable. Si besoin, par une mutualisation public-privé.3. L’enregistrement automatique et cumulé des doses reçues par le patient tout au long de sa vie au niveau du tronc et des racines des membres. Ceci peut être fait au mieux, sur la puce de la carte vitale, même si le dossier personnel d’irradiation est désormais imposé.4. Pour le personnel soignant, il est indispensable d’obtenir un dosimètre individuel cumulatif et anonymisé. Les mesures de radioprotection doivent être systématiques, obligatoires et plus rigoureuses, y compris pour la protection des locaux.5. L’enseignement de la radioprotection doit être renforcé, non seulement pour les professionnels de santé mais aussi pour le grand public.Au total, “tout doit être fait pour obtenir une adhésion volontaire et acceptée par les professionnels de santé et le grand public“.Le rapport est
disponible en ligne.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks
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