Endométriose : des courts-métrages contre la maladie

April 09, 2020 / By mobanmarket

À l’occasion de la 15ème semaine européenne de prévention sur l’endométriose (du 4 au 11 mars 2019),

l’Association Info-endométriose lance une nouvelle campagne d’information. Depuis lundi 4 mars, un court métrage par jour, mettant en scène des actrices célèbres comme Julie Gayet ou Anna Mouglalis est diffusé sur les réseaux sociaux et dans certaines salles de cinéma. La voix de ces actrices a pour but de permettre au grand public une meilleure connaissance de la maladie.

Sommaire

1. Une maladie sous diagnostiquée
2. Des témoignages de parcours  difficiles
3. L’endométriose, savoir la reconnaître

L’endométriose est une affection gynécologique fréquente qui concerne 10% des femmes. Si elle est parfois asymptomatique, elle provoque dans de nombreux cas des douleurs chroniques (parfois extrêmes) voire une infertilité. Les courts métrages de l’association Info-Endométriose visent à faire connaître la maladie afin de faciliter son dépistage et sa prise en charge.Une maladie sous diagnostiquée“Mes règles me font si mal au ventre, que je suis clouée au lit”. Pourtant si “les règles sont naturelles, la douleur ne l’est pas” expliquait la première campagne de l’association Info-endométriose en 2016.Bien souvent, les douleurs, même intenses, n’inquiètent ni le médecin ni la patiente, car elles sont souvent associées aux symptômes classiques du cycle menstruel. Les femmes sont souvent sous-diagnostiquées et souffrent en silence, comme si c’était normal. Pourtant, lorsque la souffrance est importante, une endométriose devrait être systématiquement recherchée.C’est tout le travail d’Info-Endométriose créée en 2015. L’association se donne pour mission de faire connaître la maladie afin de faciliter son dépistage et sa prise en charge. Cette année, elle a décidé de produire des courts métrages qui racontent le quotidien de femmes atteintes d’endométriose.Des témoignages de parcours  difficilesRéalisées par Johanna Bedeau et produites par Bureau Cécile Togni, ces vidéos abordent différents aspects de la maladie :  six portraits poignants inspirés de témoignages réels, incarnés par Julie Gayet, Anna Mouglalis, Camille Chamoux, Léonie Simaga, Coline Beal et Yannick Choirat. Le clip de la campagne

est actuellement disponible sur le site.

Ces productions retracent les difficultés à vivre avec la maladie : les douleurs intenses, l’infertilité, mais aussi l’incompréhension et l’errance thérapeutique.Ces courts-métrages (6 X 1 min) seront diffusés sur les réseaux sociaux à partir du 4 mars, dans plusieurs cinémas MK2 et dans de nombreuses salles de cinéma en province ainsi que via les médias (presse, web, tv) qui relaient la campagne.

L’endométriose, savoir la reconnaîtreUne femme sur dix est atteinte d’endométriose et 40% souffrent de douleurs pelviennes chroniques, parfois intenses. Il n’existe aucune technique de dépistage de la maladie. Les patientes présentant des symptômes doivent subir un examen clinique et des examens d’imagerie pour confirmer le diagnostic.Les

symptômes de l’endométriose sont :

• Des douleurs pelviennes chroniques, parfois extrêmes, surtout au moment des menstruations. Elles ne sont pas à banaliser. Des douleurs menstruelles systématiques et aiguës doivent amener à consulter.
• Des douleurs peuvent aussi survenir au moment des rapports sexuels (dyspareunie)
• Une infertilité.

L’endométriose, comment cela se soigne ?Une endométriose asymptomatique et qui ne cause pas d’infertilité n’est en général ni dépistée, ni traitée.

• En cas de symptômes et plus particulièrement de douleurs, un traitement hormonal est prescrit en première intention. Ce dernier vise à supprimer les menstruations (contraceptifs œstroprogestatifs monophasiques en continu, progestatifs, danazol ou analogues de la GnRH). Ce traitement permet de soulager les douleurs de limiter le développement des lésions.
• En cas de symptômes invalidants et/ou d’infertilité (notamment à l’occasion d’un désir d’enfant), la chirurgie est le seul traitement permettant une rémission complète (avec élimination des lésions). Les progrès chirurgicaux permettent des interventions de moins en moins invasives.

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