March 01, 2020 / By mobanmarket
Pour son 21e roman, Barbe Bleue paru chez Albin Michel, Amélie Nothomb s’attaque au mythe rendu célèbre par Perrault. Une idée qui séduit, à défaut d’être originale, mais qui laisse le lecteur quelque peu sur sa faim.
Le Nothomb nouveau était une fois de plus très attendu pour cette rentrée littéraire. Sa 21e livraison s’intitule Barbe Bleue et vient de paraître chez Albin Michel. Dans une redécouverte toute personnelle du célèbre conte de Perrault, la romancière raconte l’histoire de Satumine, une jeune femme qui recherche une colocation. Elle tombe alors sur une annonce qui lui propose une grande chambre dans un bel appartement d’un quartier sympa de Paris. Elle est choisie (forcément elle est la seule à postuler) par le propriétaire, don Elemirio Nibal y Milcar. L’homme est aussi étrange que son nom et interdit à Satumine l’accès à une pièce de l’appartement. La suite est à découvrir dans le roman…
L’auteure d’Hygiène de l’assassin, Stupeur et tremblement ou encore La métaphysique des tubes, tout en ne parvenant pas à retrouver la qualité de ces trois chefs-d’œuvres, use toujours de son style épuré, avec des phrases très courtes mais précises. Elle met en scène un personnage de femme forte mais complètement fascinée par cet homme mystérieux. Amélie Nothomb décortique comme elle sait si bien le faire la nature des sentiments qui se développent chez ces deux êtres, l’interaction qui se créé jusqu’au dénouement, inéluctable. Et si l’amour est présent dans Barbe Bleue, la mort l’est aussi, comme souvent chez Nothomb.
Le livre laisse un peu le lecteur sur sa faim, peut-être par trop de facilités et de réflexes d’écritures. Le lecteur ne gardera peut-être pas un souvenir impérissable de ce Barbe Bleue une fois qu’il l’aura refermé, mais le roman se consomme néanmoins avec plaisir.
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